Demain, ce troisième mini-camp laissera la place au quatrième et dernier. Bien sûr, les enfants doivent ranger et faire leurs valises. Bien sûr, les adultes doivent nettoyer à fond la maison et l'église mais l'ambiance reste festive, surtout en ce dimanche ensoleillé au rythme effréné. 

Mais revenons un peu en arrière. Jeudi, soirée autour de trois petits feux de camp ! Les groupes ont réussi, malgré les mètres qui les séparaient, à chanter en canon. 

Vendredi soir, la Servagère a ressemblé à un épisode de Top Chef : tous les enfants (mais pas en même temps !) ont préparé le dîner pour tout le camp. Au menu : pizzas et îles flottantes. 

La journée de samedi, comme c'est la tradition, est consacrée à la préparation de la liturgie du dimanche : préparation des prosphores, de l'église et confessions. Tout cela entrecoupé de promenades dans la nature sous un beau soleil. 

Aujourd'hui, dimanche donc, le rythme est intense : les enfants ont pu assister à la proscomédie puis ont chanté la liturgie. Ensuite, moult activités se sont enchaînées : danses, volley, apéro chantant dont le programme avait été préparé par les enfants et grand jeu organisé par les roukos. Après un peu de rangement, viendra l'heure de la dernière soirée qui s'annonce mémorable avec « kastior » (feu de camp) et « vetcherinka » (soirée dansante).

Les adultes doivent faire preuve de polyvalence et d'une vigilance très aiguisée mais cela n'empêche pas le camp de se dérouler dans la plus grande bienveillance. 

[N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil aux photos de la semaine]

 

Pour vous en convaincre (et finir en beauté), voici quelques éléments sur la vie quotidienne à la Servagère écrits par l'équipe du camp elle-même.

La première chose qui frappe et à laquelle on ne s’habitue pas, c’est le calme. Le personnel a en permanence l’impression d’une journée « pokhod » quand les campeurs partent tous en excursion et un calme tout particulier règne dans le camp (dans lequel on a 1000 choses à faire bien entendu). Avec 30 enfants, la vie au camp est tellement plus silencieuse, mais certainement pas moins joyeuse !

Deuxième chose, impossible elle aussi à ignorer, ce sont les mesures d’hygiène. Les masques, la distance, la désinfection permanente, le lavage sans cesse des mains nous rappellent que le covid-19 n’a pas disparu et que ce camp miraculeux dépend d’une attitude responsable envers la sécurité sanitaire. Des procédures détaillées ont été établies pour chaque endroit, chaque activité et pour chaque personne. Oui, c’est difficile de voir avec des lunettes embuées ; oui, c’est difficile de minimiser le nombre de personnes qui touchent certains objets ; oui, c’est difficile de désinfecter les surfaces tout le temps, mais derrière tout cela est le souci de créer des conditions saines où les enfants peuvent pleinement vivre le camp. Il y a aussi du positif pour les enfants : pas de « nariady » (services) cette année, à l’exception du rangement de la tente et du ramassage des papiers. Ce travail est effectué par le personnel, avec comme mot d’ordre : « On aide là où on peut ».

Cette semaine, nous avons créé trois sous-groupes à la place des « otriad » (groupes) habituels. Il s’agit de petits groupes d’enfants d’âges différents, garçons et filles mélangés (sauf pour le coucher évidemment). Un groupe rassemble les « vosmoï » et « sedmoï » (8–9 ans), tandis que les « chetviortyï » et « piatyï » (10-12 ans) sont répartis entre deux groupes. Ce double mélange crée une dynamique nouvelle avec énormément de bienveillance et d’entraide. Chaque soir, les trois groupes se retrouvent pour des petites veillées de chant, danse ou, pourquoi pas, un concours de blagues.

Autour des tentes, sont apparues de belles cabanes ainsi que de belles plateformes où les enfants passent la sieste avec un livre ou un jeu.

Après l’orage de mercredi soir (qui n’a pas fait de dégâts importants), jeudi le soleil était de nouveau au rendez-vous pour de belles excusions en dehors du camp. Deux groupes découvrirent le canyon de la Cascade de la Gerlette, une chute d’eau impressionnante de 50 mètres qui se trouve à peine 200 mètres au sud-ouest du terrain de basket. En plus des cours de catéchisme à l’église, parfois le p. Hildo accompagne les groupes dans les excursions pour animer des discussions pendant la sieste. Ces discussions donnent aux enfants une occasion d’échanger, entre autres, sur ce qu’ils ont vécu pendant le confinement, d’un point de vue personnel et spirituel.

À l’église, les choses sont aussi différentes. Le chant est moins fort que d’habitude, mais très beau. Les gestes de sécurité sont en place, même si ce n’est franchement pas facile de chanter avec un masque… Pierre Rehbinder apprend aux enfants à sonner les cloches avant chaque prière en préparation aux offices du week-end. Le beau narthex construit par p. Anatole avec des bâches a malheureusement dû être enlevé du parvis à cause de l’orage. À l’intérieur, toutes les icônes ont retrouvé leur splendeur d’origine grâce aux travaux de restauration des dernières années.

C’est un petit miracle que le camp se tienne et nous en sommes conscients. Quoi que nous apportera l’avenir, ce camp-là restera spécial !

 

Bon voyage à tous demain et un grand merci à toute l'équipe !

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